new generation 1 ( in french and english !)

hi ! this story is for french readers. Hope you like it .

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Je forçai le pas pour parcourir les derniers mètres qui me séparaient du « vieux boucanier », un bistrot aussi peu fréquentable que fréquenté mais où j'affectionnais particulièrement fixer mes rendez-vous : le lieu conférait un caractère mystérieux aux rencontres qui me rappelait l’ambiance sinistre des films noirs.

Ce soir, je devais y retrouver Gilles, un ami d’enfance perdu de vue depuis des années. L’occasion était trop belle pour que je ne l’invita pas dans la lugubre gargote.

Je poussai la porte du bistrot, et fut tiré de ma torpeur par le tintement des grelots qui s’agitaient au-dessus de moi, au gré des courants d’airs.

« La porte ! »

« Oh ! pardon ! Sale temps, pas vrai ? »

Je refermai la porte derrière moi et allai directement au comptoir :

« Salut Paul. Il y a quelqu'un pour moi ? »

« Non ! Tu attends quelqu’un ? » Le barman continuait a essuyer le verre qu’il tenait à la main en me regardant par dessus ses lunettes. Sans attendre de réponse, il poursuivit :

« Une bière ? »

« Non ! Par un temps pareil, donne moi plutôt un café !»

Tandis que Paul s’affairait, je me dirigeai, comme à mon habitude, vers le fond de la pièce. j'aimais bien m’asseoir, un peu à l’écart, pour observer les gens, leurs habitudes ou leurs petits travers. j'y trouvais matière à étoffer un peu les personnages de mes romans.

L’endroit était situé stratégiquement : il permettait de voir entièrement la salle avec tous ses occupants, de plus, très mal éclairé, il permettait, en restant calme, de passer totalement inaperçu. Je m’assis, trouva une position confortable et après avoir bu mon café, amorça une petite sieste réparatrice en attendant mon ami.

Le deuxième café refroidissait lentement dans la tasse quand les clochettes tintèrent de nouveau.

Une jeune femme en imperméable s’approcha du bar, regarda autour d’elle en  cherchant quelqu’un du regard puis commanda un café. Elle se dirigea ensuite vers une table près de l’endroit où je me trouvais mais sans remarquer ma présence. Elle enleva son imper pour se mettre à l’aise. Je n’en cru pas mes yeux. Elle possédait la plus impressionnante musculature que l’on puisse imaginer. Ses épaules larges et puissantes semblaient deux boules de bowling, elles retenaient des bras épais dont la musculature imposante m'hypnotisaient. Ses cuisses semblaient sculptées dans le granit et comportaient à elles seules plus de muscle que le corps tout entier d’un énorme bodybuilder.

Elle se leva et s’accouda au comptoir.

" Connaissez-vous un dénommé Alban ? "

Paul était tout pâle, terrifié par la puissance qui se dégageait de la jeune femme. Il resta là, pétrifié, la bouche grande ouverte, vidant une bouteille de cognac dans un verre déjà plein.

Elle sourit en voyant le précieux liquide s'étaler sur le zinc et empoigna la bouteille en saisissant du même coup la main du barman. Elle redressa la bouteille et attendit une réponse en gardant la main du pauvre homme prisonnière. Comme elle ne venait pas, elle reposa la question :

" Connaissez-vous un dénommé Alban ? "

" Alban ? … " Il racla sa gorge et avala sa salive pour pouvoir poursuivre.

" … Sûr, que je le connais ! Tenez, il est assis là-bas, dans le fond. »

Elle regarda dans la direction indiquée par le barman puis sans se retourner, le remercia et se dirigea vers moi. Les muscles de ses cuisses se gonflaient et se tendaient à chaque pas. Ils étaient si volumineux qu'à chaque emjambée, le frottement d'une cuisse sur l'autre les envoyait vigoureusement valdinguer. Cependant, plus elle avançait vers moi, plus ils semblaient fermes et toniques. Si bien que lorsqu'elle fut près de moi, je cru que ses cuisses étaient en acier trempé.

Comme j'étais accoudé à la table lorsqu'elle se ficha devant moi, J'eu une vue privilégiée sur ses énormes quadriceps. Ses genoux fleurtaient avec le bord de la table. Ses énormes cuisses couvraient la quasi totalité de mon champ visuel. Je cherchai du regard, autre chose que du muscle. A la hauteur de mes yeux, un ourlet épais, terminait une petite robe estivale aux coutures surtendues. Je levai la tête pour voir son visage.

Ses muscles abdominaux pointaient sous le tissu tiré au maximum par un large dos évasé. Ma nuque vint se ficher dans col de ma chemise quand je ne pouvais encore voir que la naissance de ses seins énormes qui projetaient leur ombre sur moi. Je du me tendre vers l'arrière pour la regarder dans les yeux… Elle était magnifique !

Ses longs cheveux blonds s'étalaient en cascades sur ses épaules et elle passa ses mains dedant pour les ramener en arrière. Elle savait que je la regardais, alors elle profita de l'occasion pour contracter ses biceps phénoménaux, ne laissant aucun doute sur ses intentions : elle voulait m'impressionner. C'était une perte de temps : c'était fait depuis longtemps !

Bon sang ! Qu'elle était belle ! De Jolies blondes aux yeux bleux, j'en avais vu des tas ! Des vraies ! Des fausses ! … Mais,… même celles sur papier glacé, me paraissaient maintenant insipides, devant tant de beauté.

Elle s'acrouppit devant moi, en tournant les hanches lentement pour mettre ses genoux de côté. Elle posa les mains sur la table :

" Vous êtes Alban ? "

J'hésitai un peu à répondre puis je supposai que tout cela avait un rapport avec mon rendez-vous avec Gilles.

" Oui ! C'est moi ! "

" Gilles ne viendra pas ! "

" Oh ! … Pourtant au téléphone, çà avait l'air plutôt important pour lui ! … J'ai du mal comprendre. "

" C'est TRES important, monsieur Naudin ! "

J'aurais voulu dire ,… Appelez-moi Alban ! …, mais j'avait trop peur de sa réaction, si je paraissais trop cavalier.

" Je ne comprend pas … " dis-je, " … si c'était vraiment important, il … "

Elle continua ma phrase en souriant :

" … il serait venu ? " Puis, elle poursuivit :

" Mais je suis là, moi ! … Mon père m'a envoyé pour vous chercher. "

" Votre père ? … Mais je le connais pas votre père ! "

" Oups ! " Elle posa son index sur ses lèvres.

Je suivis des yeux son doigt manucuré et arrêta mon regard sur ses lèvres. Leurs contours étaient merveilleusement dessinés. Elle avait du utiliser un crayon d'un mauve très clair, n'ayant pas besoin de corriger ce qui était naturellemnt parfait. Elle avait appliqué une petite touche de gloss d'un rose délicieusement tendre. Comme elle appuyait avec son doigt , les reflets mettaient en évidence le volume de ses lèvres pulpeuses. Et …

Elle interrompit mon voyage inter-labial :

" Vous  m'écoutez ? "

" Oui ! Oui ! "

" Bien ! … Je suis la fille de Gilles, … Adriana ! "

" Vous plaisantez ! " m'écriai-je d'un air interrogateur, " … J'ai longtemps fréquenté Gilles et il ne m'a jamais parlé de vous ! … Si vous pensez que je vais vous suivre, vous vous fourrez le doigt dans l'oeil ! … Je ne sais pas qui vous êtes, ni ce que vous voulez : n'espérez pas ma coopération ! "

Elle saisit la tasse que j'avais laissée et referma ses doigts dessus. Puis elle posa le coude sur la table devant elle et cassa son poignet en arrière, la paume de sa main dirigée vers le haut. Elle me lança un coup d’oeil malicieux et commença à serrer la tasse entre ses doigts. Je la regardais, imperturbable, tandis qu’elle me rendait son plus beau sourire. Les muscles de ses bras se contractèrent petit à petit, faisant apparaître de grosses veines gorgées de sang.

« Craaaac !!! » La tasse céda sous la pression. Elle ouvrit la main et je pus constater que la tasse s'était brisée en plusieurs petits morceaux.

Mon visage commença à palir. Comment avait-elle pu briser la tasse en la serrant entre ses doigts ? j'essayai d’imaginer la force extraordinaire qu’il faut pour …

« Craaaac !!! »  La jeune femme poursuivait son effort et ses doigts se refermaient inexorablement sur la tasse. Les craquements se succédaient de plus en plus vite … crac … crac … jusqu’à faire penser au crépitement d’une poignée de brindilles.

Lorsque sa main fut complètement refermée le silence se fit de nouveau.

Elle saisit alors ma main, paume vers le haut et commença à y verser les résidus de la  tasse : …de minuscules petits éclats ! … de minuscules petits éclats dans un petit tas de poudre !!!

Comme elle ne m’avait pas quitté des yeux elle avait pu observer la transformation de mon visage. Elle avait pu y lire dans l'ordre, l’étonnement, l’admiration, la stupéfaction et maintenant la peur. Elle sourit encore. Elle referma ma main dans la sienne en m’interrogeant du regard.

« Alors, on y va ? » dit-elle calmement

« je ne sais pas si … Aarghh !! … arrêtez ! … Aaaarghh ! … Vous allez me briser la main ! »

« Alors, on y va ? » repeta t'elle, toujours aussi calmement.

je ne pu retenir mes larmes tant la douleur était vive. j'essayais desespéremment d’écarter les doigts d'Adriana de ma main libre mais c’était peine perdue.

« Oui ! Oui !… On y va ! »

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