Nefertiti 3 in french (violence, gore, mild sexual content)

Cléo se faufilait dans la circulation parisienne. Marco voyait défiler les tours de Notre-Dame, le quartier Saint-Michel, ils laissèrent la Sorbonne sur la droite pour s’enfoncer dans un dédale de rues étroites jusqu’à la porte d’Orléans. Cléo s’engouffra sur le périphérique prit la direction de l’autoroute du Sud. Elle jetait des regards dans le rétroviseur plus que nécessaire. Mais une fois sur l’autoroute elle parut plus détendue.
– J’ai pensé que la voiture serait plus discrète que le train, après l’incident de la gare….
– Vous croyez qu’il y en aurait eu d’autre dans le train ?
– Je ne sais pas, mais je préfère ne pas tenter l’expérience…
Elle souriait. Ses doigts pianotèrent sur le volant.
– C’est pas mal hein, cette petite auto ! Nerveux sympa, tout….
– Vous conduisez bien.
– Oh, je me débrouille ! Monsieur Vaud a tenu à ce que je prenne des cours de pilotage sur circuit….Je lui sers de chauffeur parfois.
Marco regardait les bras musclés demi fléchis qui pilotaient l’auto de façon précise et décontractée. Il découvrait la sensualité des discrets mouvements des muscles sous la peau qui commandaient de petites modifications de trajectoire.  Il se sentait sécurisé par ces masses musculaires capables de soulever cinquante fois son propre poids. Et en même temps, ces formes palpitantes de vie et de puissance faisaient naître chez lui une excitation sexuelle qu’il n’avait jamais connu auparavant. Son regard descendit vers la cuisse massive qui frôlait presque le levier de vitesse. Il s’arrêta sur le combat inégal entre le tissu du bas résille, tendu au maximum et le quadriceps légèrement contracté par le contrôle du pied sur l’accélérateur. Il lui revint à la mémoire l’image du sac de frappe explosant littéralement à l’impact du pied propulsé par la jambe qu’il voyait maintenant au repos. Le contraste était saisissant, rassurant, envoûtant…
Ils roulaient depuis environ une cinquantaine de kilomètres quand Cléo annonça à son passager
– Tiens ! on est suivi !
– Vous êtes sure ?
– On va bien voir….
Elle ralentit légèrement. La BMW noire qui était derrière eux ralentit également. Au bout de quelques kilomètres, elle accéléra brutalement. La BMW ne les lâcha pas. Elle renouvela l’opération deux fois de plus. Au bout de la troisième fois, la BMW les doubla. Cléo repéra les quatre occupants de la voiture. Moins de dix kilomètres plus tard, la berline allemande se laissa à nouveau dépasser.
– Dès qu’on trouvera un parking calme, on s’arrêtera.
– Pourquoi ?
– Je préfère choisir le terrain sur lequel je vais les affronter. De toute façon, on ne peut pas les laisser nous suivre comme ça, et en plus je veux savoir pour qui ils travaillent
– OK. J’ai vu un panneau, il y en a un dans moins de 10 km
– Avec une station service ?
– Non, tout simple.
– Parfait. J’espère qu’il n’y aura pas de monde.
Quelques minutes plus tard, la petite TT s’engagea sur la bretelle d’accès au parking. Cléo avait pris soin de mettre son clignotant pour être bien sure de ne pas perdre ses poursuivants. Le parking semblait désert. Elle s’arrêta le long du trottoir. Moins de deux minutes plus tard, la BMW stoppait quelques dizaines de mètres derrière et de l’autre coté de la chaussée. Cléo démarra doucement et vint s’arrêter en face de l’autre auto.
– Quand je serais sortie, mets toi au volant et tiens toi prêt.
– OK
Elle commença à marcher vers la voiture noire. Marco se glissa sur le siège conducteur. Lorsqu’elle fut presqu’arrivée à sa hauteur, les deux portières coté chaussée s’ouvrirent en même temps. Deux hommes en sortirent, le passager arrière tenait un pistolet. Tout se passa alors très rapidement bien que cela soit un peu long à décrire. Cléo donna un coup de poing au plexus de l’homme qui était devant, lui coupant le souffle instantanément, et dans le même temps projeta sa jambe gauche en un coup de pied circulaire qui atteignit le second au poignet, lui faisant ainsi lâcher son arme. Elle attrapa alors le premier homme par le cou de sa main droite et le plaqua contre la portière. Son pied gauche effectua un mouvement circulaire dans l’autre sens cette fois, atteignant le second type à la tempe. Elle accompagna le coup si bien qu’il se retrouva avec la tête coincée entre sa ballerine et le toit de la BMW. Il gigotait tant qu’il pouvait mais la pression de son pied le maintenait fermement et il ne parvenait pas à se dégager. Pendant ce temps elle frappa encore deux fois le premier homme de son poing gauche. Il se mit à cracher du sang. Elle lui asséna un troisième coup, au dessus du plexus, dans la cage thoracique mais de la pointe de sa main ouverte cette fois. Ses doigts s’enfoncèrent dans le thorax de l’homme jusqu’à la paume. Il sembla se raidir un instant. Elle donna une seconde secousse à sa main, l’enfonçant complètement. L’homme eut un spasme. Ses yeux écarquillés regardaient fixement la beauté brune qui le tuait. Elle remua un peu sa main qui avait disparu jusqu’au poignet, et la ressortit en tenant une masse rouge sanglante. Elle le tendit devant la tête du second gars, qui tentait toujours vainement de faire bouger son pied. La pression sur sa tête était si forte qu’une petite indentation s’était crée sur le bord externe du toit de l’auto. Elle sourit, et relâcha l’homme. Il eut juste le temps de se redresser. Cléo avait levé sa jambe droite à la verticale au dessus de sa tête et l’abattait puissamment sur le crane de son adversaire. Il fut défoncé par ce seul coup, dans un craquement d’os broyés.
Cependant, l’autre passager arrière était sorti, et avait contourné l’auto par derrière. Il avait ouvert le coffre et en avait extrait une mitraillette. Cléo fit un pas vers lui, attrapa le canon de l’arme et lui arracha des mains. Elle prit ensuite l’arme à deux mains. Le métal grinçait et le bois craquait alors que l’arme se déformait pour former une sorte de U. Elle jeta la mitraillette détruite de coté.
A ce moment on entendit un vrombissement sourd : un poids lourd arrivait doucement à leur hauteur. Lorsqu’il vit un homme en sang à terre et l’autre effondré contre la voiture, il donna un coup d’accélérateur et repartit.
Profitant de cette diversion le troisième homme essaya de s’enfuir. Cléo ne lui en laissa pas le temps. Elle se jeta sur lui et le bloqua dans un full Nelson. Elle lui brisa le cou comme une brindille. Le chauffeur abandonna la BMW et s’enfuit vers un bosquet tout proche. Cléo le rattrapa à la lisière des arbres. Elle le retourna d’une pichenette et lui envoya un crochet au visage qui le fit reculer de deux mètres. Il se cogna contre un arbre. Sans le laisser reprendre sa respiration, elle le bloqua contre l’arbre de son pied droit écrasant son cou.
– Qui t’envoies ?
– Personne !
– Dis moi qui ou je t’écrase le cou.
Elle augmenta un peu la pression de son pied, ce qui fit tousser le gars.
– Je sais pas son nom
– Comme tu voudras !
Encore une petite pression de la ballerine. La respiration de l’homme se fit bruyante et plus difficile. Il toussa de plus belle.
– Tu veux plus vivre ?
– Arrrgghhh ….Kof,kof….si, si…attendez ?
– Ah ben c’est mieux. Alors ?
– C’est…Jean…Tin…Tinguely…
Cléo appuya d’un coup sur la gorge, broyant le larynx et disloquant la colonne cervicale. L’homme cracha un flot de sang qui ruissela sur la ballerine et sur le pied gainé de résine Elle appuya encore, la tête s’affaissa sur sa ballerine, seulement maintenue au corps par des tissus et des muscles. Elle le relâcha et le corps sans vie tomba doucement le long de l’arbre. Elle revint vers l’Audi et s’assit a coté de Marco
– Vas-y, il faut retrouver le poids lourd. J’espère qu’il n’a prévenu personne…
Cléo s’étira sur son siège, ce qui fit un peu remonter sa minijupe de cuir et posa ses deux pieds sur le tableau de bord. Tout en conduisant, Marco la regardait remuer ses orteils ce qui faisait de petites vagues sur le cuir très souple de la chaussure. Il voyait aussi des traces de sang en train de sécher. Ces jolis pieds excitants étaient des armes de destruction totale.
– Ca va ? Tu as l’air tout chose ?
– C’est…c’est que je n’ai pas l’habitude de…Ca ne vous fait rien de tuer les gens ?
– C’est compliqué.
– Compliqué ?
– Oui, c’est mon travail. Enfin non. Mon travail c’est la sécurité. Mais si je dois être radicale…Bon alors on le rattrape ce camion ?
Il entendit un crissement du coté du tableau de bord. Il jeta un coup d’œil de son coté et compris qu’elle poussait un peu sur ses jambes
– Oups !!!
Dit-elle en souriant et en relâchant la pression. Il s’enhardit
– Combien pesez-vous ?
– Ah ! Ha ha !! C’est une question qu’on ne pose pas aux dames !…Mais moi, j’en suis fière : 135 kg de muscles, pour 1 m 78 !
Marco était abasourdi. Elle pesait plus de deux fois son poids.
Ils arrivaient derrière le camion.
– Tu vas te mettre à la hauteur de la cabine et garder ta position
– OK
Elle écarta un peu plus ses pieds sur le tableau de bord et retroussa sa jupe, dévoilant complètement le haut de ses bas et son string. Elle l’écarta un peu sur le coté et commença à se caresser. Rapidement elle enfonça un doigt dans son vagin déjà mouillé.  Elle le fit aller et venir plusieurs fois et ressortit son doigt luisant qu’elle introduisit dans sa bouche et suça goulument. Le chauffeur n’en perdait pas une miette, d’autant plus qu’elle lui adressait des œillades suggestives. Marco doutait que le chauffeur se laisserait convaincre de s’arrêter après le carnage dont il avait été le témoin.
– Tu crois que ca va marcher ?
– Ca marche toujours….Dépasse le et roule doucement devant lui. On s’arrête au prochain parking.
Ils arrivèrent bientôt à une station service.
– Gare toi sur le parking poids lourds un peu à l’écart des autres.
– OK
– Fais en sorte qu’il se gare devant nous pour que notre voiture soie cachée des autres camions.
– OK
Le camionneur stationna près de la TT. Cléo sortit, rajusta sa jupe et grimpa à l’échelle de la cabine. La porte s’ouvrit.
– Ca te gènes pas que mon mari regardes ?
– Non, mais…C’était quoi au parking tout à l’heure
– Rien, j’ai fait l’amour avec un type et ses copains prétendaient que c’était leur tour. Ils se sont battus…
Le chauffeur se détendit.
– Ah bon ! J’étais à deux doigts de prévenir la gendarmerie
– T’as eu raison de ne pas le faire !
Elle s’installa sur la couchette, assise les jambes ballantes et le commanda
– Suce-moi !
Il se retourna et mis sa tête entre ses cuisse écartées. Elles se refermèrent. Elles étaient si massives que le crane du routier disparaissait presqu’entre elles. Cléo fit un sourire à Marco et commença à serrer. Au bout de quelques secondes le routier gesticula pour se dégager de l’étreinte. Ses cris étaient étouffés par l’étau qui comprimait sa tête. Cléo semblait s’amuser. Quelques secondes de plus et on commença à entendre quelques craquements. La tête se déformait et devenait progressivement ovale. Encore quelques secondes et les craquements devinrent plus intenses. L’homme était maintenant immobile entre les cuisses de Cléo. Il fut agité de deux ou tris spasmes puis plus rien. Elle maintint la pression quelques secondes, puis ouvrit ses jambes. Il s’effondra sur le plancher de la cabine. Du sang coulait de ses yeux, son nez, sa bouche et ses oreilles
– J’aurais pu éclater sa tête comme un melon, mais je n’ai rien pour me changer !