Sylvie – peut être en conclusion …

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    marcello90300
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    Chapitre quatre – Le retour du voyageur

    Quand Sylvie se réveille elle sent, blottis contre elle, la tête reposant sur l'oreiller de ses biceps, ses deux amants d'une nuit.
    Une nuit brûlante et sportive ! Comme elle les avait malmenés ses deux pauvres petits admirateurs ! Comme elle leur avait bien montré la vanité de leurs efforts ! Pas une seconde elle ne leur avait permis l'initiative. Et, lors de  ces pauvres simulacres de lutte qu'elle leurs avaient accordés, si elle les avait laissé croire un très court instant qu'ils allaient pouvoir s'échapper, c'était pour les mieux écraser ensuite sous sa junonienne puissance.
    Sans doute, quand ils partiraient, clopineraient ils vers un kiné que leurs multiples contusions plongeraient dans des abysses de perplexité !
    Ils se réveillent eux aussi, émerveillés de la retrouver.  Grégory a pris son biceps à pleine mains pour l'embrasser et le pétrir en pleurant comme un gosse tandis qu'Alexandre frotte son visage sur le damier en haut relief des ses abdominaux. Elle sourit heureuse. Elle devra les chasser : Cet aprés-midi elle aller chercher Luc à l'aéroport…
    Cet aprés-midi … Pour l'heure elle voulait accorder à ses gentils convertis un dernier petit plaisir d'au revoir. Ses mains s'insinuèrent sous les draps, glissèrent les long des cuisses maigres des deux hommes et capturèrent leurs deux sexes érigés à sa féminité.
    Avec  tendresse elle les caressa pendant qu'ils exploraient des leurs bouches affamées, de leurs mains avides, les contours mouvementés de son corps magnifique.
    Ca, c'était être femme ! pensa-t-elle alors que ses deux fragiles amants oubliaient leur semence spasmodique dans l'étau de ses doigts.

    Nous reverrons vous… Déesse ? avait murmuré Grégory.
    S'il vous plait … Avait soufflé Alexandre.

    Sans doute songea Sylvie sur la route qui l'emmenait à l'aéroport.

    Le flot des voyageurs et de ceux qui les attendaient s'était tari. Quelques solitudes éparses s'égaillaient encore ça et là souvenir du vol arrivé  depuis déjà plus de 30 minutes. Luc ronchonnait d'impatience.
    «  Ca ne ressemble pas à Sylvie – se raisona-t-il – Sans doute a -t-elle rencontré quelque contre temps … »
    Une grande silhouete, à l'une des entrées, lui fit signe. Le contre jour ne lui permettait pas de bien distinguer la femme. Sans doute était-ce Sylvie même si quelque chose dans l'allure générale le contrariait.
    Doucement il se dirigea vers elle. C'était bien sa femme mais quelque chose n'allait pas…
    Ah ! S'exclama-t-il in petto c'est cet imperméable… Étrange, avec cette chaleur… Et, elle a mis des haut talons… Bizarre : elle qui n'en portait jamais…

    Hello chéri ! lui lança Sylvie . Tu as fait un bon voyage ?
    Ca va. Un peu long.
    Luc mesurait 1m74, Sylvie 1m81. Perchée comme elle était sur ses souliers elle du se baisser pour qu'il pu l'embrasser. Ca l'agaça un peu. Jusqu'alors sa femme avait toujours choisi avec précaution des chaussures à talons plat et il lui en avait été reconnaissant. 
    Absurde puisqu'il admettait volontiers que c'est la haute taille de celle qui allait devenir sa femme qui avait de prime abord attiré Luc. L'humain est bourré de contradictions !
    Cet imper… maugréa-t-il, ça te fait une carrure de catcheuse !
    Ca ne te plait pas ? J'avais un peu froid. Et, ca fait partie de la surprise dont je t'avais parlée.
    Oh ?
    Sylvie empoigna la valise et posant effrontément sa main libre sur les fesses de son époux le poussa vers la sortie. Trois semaine d'abstinence avait exacerbée la libido de Luc et l'imitant il installa sa main sur la croupe de sa femme.
    Il ne pu réprimer un sursaut de surprise tant les fesses de Sylvie lui parurent dures. Il avait pourtant pressé avec force, avec presque la volonté de lui faire mal. gentiment bien sûr. Rien. Il lui sembla presser un bloc de marbre.
    Il chassa  ses doutes et suivi sa femme vers la voiture.

    La première envie que Luc voulu assouvir fut de prendre une douche. Tandis qu'il s'abandonnait à l'émolliente caresse de l'eau chaude il entendait Sylvie servir à boire.
    Quand ruisselant de sueur il entra au salon sa femme portait toujours son ridicule trench coat.
    Quand même, protesta-t-il – tu pourrais enlever ça.
    Elle s'avança vers lui et d'une gentille bourrade le fit tomber assis sur le canapé. Elle lui tendit un verre qu' elle cogna du sien. Elle but une petite gorgée et baissa la lumière.
    Es tu prêt pour la surprise mon coeur ?
    Elle est sous cet imperméable ? rigola Luc. Etonné, encore, par cette insolite carrure que ce vêtement donnait à sa femme.
    Oui. avoua Sylvie. Mais il faut un peu d'ambiance ! Je te promets que tu en auras pour ton  argent ! Au delà de tes rêves les plus fous !

    « Des sous-vêtements coquins … » se prit à penser Luc, émoustillé déjà par l'idée de l'érotique découverte.

    Sylvie inséra un cd sur la platine du lecteur et une musique vaporeuse embruma le silence du salon.
    Elle baissa un peu la lumière et vint se planter dans le cercle lumineux de l'halogène (Elle avait vu ça dans un film ).
    Alors ondulant comme algue sous le courant tropical elle commença à déboutonner son imperméable. Une fois le dernier bouton défait elle laissa  glisser le vêtement le long de son corps et
    telle Aphrodite de l'écume émergea dans toute la gloire de son insupportable magnificence.
    Mon Dieu… Souffla Luc dont le verre alla se briser sur sol.
    Ma Déesse. Le corrigea Sylvie en s'approchant de lui.
    Elle le cueillit dans le berceau de ses bras musculeux. Il était si léger ! Si léger qu'elle dansa en le maintenant à bout de bras devant elle.
    Mon Dieu … Recommença Luc.
    Elle le plaqua contre son torse, d'un seul bras pour, de sa main libre assener une claque retentissante sur son pale petit derrière maigre.
    Eh ! Protesta-til.
    Ma Déesse, chérie. N'est-ce-pas que je suis ta déesse ?
    De nouveau elle abattit sa main. Il tenta de se libérer de l'étau qui le plaquait contre le corps herculéen de son épouse. En vain. Sa pauvre tentative n'eut pour effet que de faire rire de plaisir Sylvie.
    Chéri, chéri, j'ai des projets merveilleux pour nous deux !
    Elle l'emmène vers la chambre dans ses bras pour le poser avec délicatesse sur le lit.
    Oui. Reprend elle. De beaux projets qui pourraient te rendre heureux…
    Elle l'écrase de tout son poids, fragile objet de son plaisir à venir dont la fonction se réveille, et termine enfin :
    – Il t'appartient de l'accepter ou pas. Pour l'instant j'ai envie de te faire l'amour.
    Oh oui… Oui, ma déesse psalmodie Luc dont ce bonheur qu'il ignore encore s'épanche en larmes douceâtres contre le poitrail monumental de la plus belle bodybuildeuse de sa collection.

    #70050
    Mermoz
    Participant

    Bravo pour ce récit à la sensualité torride. J'adore  "l'insupportable magnificience" Tout est fait pour suggerer la puissance de Sylvie…Vivement une suite!! Merci encore!

    #70051
    marcello90300
    Participant

    Merci à toi aussi – J'ai lus toute tes histoires et J'ai beaucoup aimé. Certes c'est un exercice un peu particulier que d'écrire des histoires comme celles qu'on commet.  MAis pourquoi pas ? Tu t'en sors admirablement : continue !

    #70052
    Fonk
    Participant

    This is maybe the end of Sylvie? I hope you've enjoyed the story.

    —————————

    When Sylvie woke up she felt, snuggled up to her, their heads resting on the pillows of her biceps, her two one-night lovers.

    A burning and athletic night! She didn't let them take the initiative for a second. And, during the poor imitations of fights that she allowed them, if she had let them believe for a moment that they might escape, it was to better crush them with her Juno-esque power. When they left, they would doubtless hobble to a physiotherapist, who would be mightily confused by their multiple bruises!

    They woke too, filled with wonder at her. Grégory had taken her bicep in both hands to kiss it and massage it, crying like a baby, whilst Alexandre rubbed his face on the washboard of her abdominals. She smiled happily. She would have to get rid of them – this afternoon she was going to fetch Luc from the airport…

    For the moment she wanted to give her converts a little goodbye pleasure. Her hands worked their way under the sheets, sliding the length of the two men's thin thighs and grabbing both their sexes, erected to her femininity. She gently caressed them whilst they explored, with their hungry mouths and greedy hands, the strict contours of her magnificent body.

    "This is how a woman should be!" she thought, whilst her two fragile lovers forgot their spasmodic seed in the vice of her fingers.

    "Can we see you again… Goddess?" Grégory murmured.
    "Please…" Alexandre whispered.

    "No doubt," Sylvie thought on her way to the airport.

    The flow of passengers and people waiting for them had dried up. A few sparse people wandered here and there, reminding him that he had been waiting for more than 30 minutes.

    "This isn't like Sylvie," he grumbled. "She must have gotten stuck in traffic…" he reasoned. A large silhouette was signalling to him. She was standing with her back to the windows, so he couldn't make her out very well… but it must have been Sylvie, though something about her didn't seem quite right.. He quickly walked over to her – it was his wife, though something about her seemed off.

    "Ah!" he thought, "it's that coat… strange, with this heat. And she's put high heels on… that's weird, she never wears them…"

    "Hi honey!" Sylvie said. "Did you have a good flight?"

    "It was OK. A bit long."

    Luc was five foot nine, Sylvie five foot eleven. Perched as she was on the heels, she had to bend down to be able to kiss him. It irritated him a bit. Until then she had always chosen to wear flat shoes, and he had been grateful. It was absurd, since he admitted that it was the height of the woman who would become his wife that had attracted him to her in the first place. The human being is full of contradictions!

    "That coat…" he grumbled. "It makes you look like a wrestler!"

    "Don't you like it? I was cold. And, it's part of the surprise I talked to you about."

    "Oh?"

    Sylvie grabbed the case and shamelessly put her hand on her spouse's butt to push him towards the exit. Three weeks of abstinence had exacerbated Luc's libido and, imitating her, he put his hand on his wife's rump. Sylvie's butt felt so hard he couldn't stop himself jumping with surprise; even though he'd squeezed forcefully, almost wanting to hurt her… just a little, of course. Nothing. He got the impression he was trying to squeeze a block of marble. He chased these thoughts out of his mind and followed his wife to the car.

    The first desire Luc wanted to sate was to have a shower. Whilst he abandoned himself to the wet caress of the hot water he heard Sylvie serving drinks. Glistening with sweat, he went into the lounge, where his wife was still wearing that ridiculous trench coat.

    "Come on," he protested. "You can take that off."

    She walked towards him and, with a gentle shove, pushed him onto the sofa. She handed him a glass, which she clinked with hers. She took a little sip and then dimmed the lights.

    "Are you ready for your surprise, my love?"

    "Is it under that coat?" Luc joked, still astonished by the build that the garment gave her.

    "Yes," Sylvie admitted. "But we need to get the atmosphere ready! I promise it'll be worth the wait! Beyond your wildest dreams!"

    "Nice underwear," Luc started to think, tantalised by the idea of the erotic discovery.

    Sylvie put a CD on the tray of the machine and hazy music filled the lounge. She dimmed the lights a little more and went to stand in the circle of light in the middle of the room (she'd seen that in a film). Undulating like algae in a tropical current she began to unbutton her coat. Once the last button was undone she slid the garment down the length of her body and, like Aphrodite, her unbearable magnificence was revealed through the smoke.

    "My God…" Luc breathed, as the glass broke on the floor.

    "My Goddess," Sylvie corrected him, moving closer.

    She took him in the cradle of her arms. He was so light! So light that she danced around the room, holding him out in front of her.

    "My God…" Luc repeated.

    She brought him close to her chest with one arm so that she could, with her free hand, deliver a resounding smack to his poor, thin bottom.

    "Hey!" he protested.

    "My Goddess, honey. Am I not your goddess?" Once again she brought her hand down. He tried to free himself from the vice which had thrust him against the Herculean body of his wife. In vain. The only effect his feeble effort had was to make her laugh.

    "Honey, honey, I have such marvellous plans for the two of us!" She took him towards the bedroom in her arms, and placed him delicately on the bed.

    "Yes," she continued. "Wonderful plans to make you happy…" She crushed him with all her weight and watched as his fragile pleasure woke up, and finished, "It's up to you to accept them, or not. For the moment, I just want to make love to you."

    "Oh yes… yes, my goddess," Luc chanted, the happiness that he still did not recognise escaping in gentle tears that fell onto the monumental chest of the most beautiful bodybuilder in his collection.

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