new generation 3 (in french)

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  • #44965
    scat
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    le long des hauts murs de la propriété, certains arbres rabougris ou moins feuillus que les autres, laissaient apercevoir les toits ardoisés de la demeure des Grampier. Depuis les croisades, cette grande batisse était au coeur de toutes les intrigues familiales. Elle avait fait l'objet de grandes joies, de peines aussi, et même de toutes les convoitises. Pour l'heure, elle faisait l'objet de grandes restaurations ce qui semblait bien normal compte tenu de l'état des murs.

    Outre les échafaudages qui couvraient en partie la facade, quelques mansardes, disposées çà et là sur la grande étendue noire du toit, permettaient d'imaginer la taille de la maison. Il aurait été bien hasardeux de décrire la maison en évoquant tel ou tel style architectural. Depuis sa construction, les styles se sont succédés comme les propriétaires … chronologiquement! C'est bien là, tout ce qu'on pouvait en dire! Le bizarre et le mauvais goût de la maison cotoyaient allègrement la beauté fascinante des jardins ou des jeux d'eau qui la bordaient.

    Comme on s'approchait, l'imposante masse sombre de la batisse semblait fondre sur nous. Le toit, dont la forme noire évoquait une chauve-souris prête à s'abbattre sur sa victime, me glaça le sang.
    "C'est çà, les Grampier! Il faut toujours qu'ils en fassent trop." pensai-je.

    Le bruit des pneux sur le gravier m'indiqua que nous avions quitté la route et mon regard se détourna de la maison. Derrière nous, un grand portail en fer forgé sombrait peu à peu dans les grands nuages de poussière que nous avions formés. Les reflets rougeatres du soleil couchant sur le fer, la poussière embrasée dansant autour du portail et le crépitement du gravier  conféraient à la scène un caractère lugubre. J'eu l'impression de me rendre chez le diable en personne.

    Adriana actionna le klaxon pour signaler notre arrivée et nous roulâmes encore quelques mètres. Elle jeta sur moi un regard amusé en manoeuvrant autour du traditionnel rond-point qui orne les grandes demeures. En voyant ma tête, elle du se pincer les levres pour ne pas rire. Et moi qui comptait cacher mon malaise!

    Arrivés au pied des escaliers qui marquaient l'entrée, la voiture stoppa net, faisant taire, du même coup, le crépitement des flammes de l'enfer. Je me pressa au dehors pour prendre une bouffée d'air frais.

    Le vent soufflait plus fort que tout à l'heure. Les feuilles des grands arbres s'agitaient, les branches frappaient violemment sur les tubes rouillés des échafaudages. Les arbres centenaires, inébranlables, se contentaient d'étendre leur ramage au dessus de ma tête tandis que leurs ombres sournoises virevoltaient autour de moi. En me liberant de l'athmosphère pesante qui s'était installée dans la voiture, j'entrai dans un univers tout aussi angoissant dont je me rappela enfin le nom: le Domaine de Malemort.

                              …

    Adriana se colla derrière moi et je senti ses seins appuyer lourdement sur ma tête.

    " N'aie pas peur !" dit-elle … " Ce n'est que moi ! "

    Sans rien rajouter d'autre, elle me pris dans ses bras, gravit les quelques marches qui menaient au perron et me posa par terre. Puis, en souriant, elle m'indiqua la porte d'un petit geste de la main.

    Je chercha la sonnette du regard mais je n'eus pas le temps de la trouver car la porte s'ouvrit en grand. Si mes souvenirs sont bons, je crois que ma mâchoire s'ouvrit en même temps.  Une grande jeune femme, copie conforme d'Adriana, se tenait derrière la porte en arborant un grand sourire.

    Comme je ne pouvais pas parler, Adriana fit les présentations :

    " Ma soeur, Irina ! … Irina, je te présente Alban Naudin, le …"

    " Nous nous sommes déjà rencontrés !" fit-elle en souriant.

    Comme j'écarquillai les yeux, elle sourit.

    " Mon père va tout vous raconter… Mais ne restez pas là ! Entrez ! ".

    Les deux jeunes femmes me demandèrent de les suivre et je le fis sans broncher.

    Elles traversèrent le hall à petits pas, leurs cuisses musclées entravées dans leurs courtes robes moulantes, leurs talons aiguilles claquant bruyamment contre les carreaux de marbre. A chaque pas, je ressentais les vibrations du sol remonter jusqu'à mes épaules si bien que lorsqu'elles s'arrêtèrent devant la grande porte qui mène au salon, j'en tremblais encore.

    Adriana me poussa dans une vaste pièce, richement décorée, où crépitait un feu de cheminée. Une soubrette était acroupie devant le foyer. Elle ranimait le feu en soufflant dessus. Nous apercevant, elle se releva lentement.

    " Oh! Mon Dieu ! " m'écriai-je.

    Adriana posa sa main sur ma tête, comme pour me rassurer :

    " Je te présente Natacha … ma soeur. "

    Natacha, se tenait debout, face à moi, une main posée sur la hanche, l'autre sur une grosse bûche qu'elle maintenait par le milieu. C'était une véritable déesse, aussi musclée que ses soeurs, peut-être même, un peu plus grande !
    Elle portait une petite robe moulante en cuir noir, si courte que l'on voyait sa culotte ornée de dentelle.
    Bien campée sur ses escarpins, elle maintenait ses puissants quadriceps contractés pour mettre en valeur, si besoin était, les muscles de ses cuisses. Elle avait durci ses abdominaux et inspirait lentement pour gonfler sa poitrine. Son dos, qui s'évasait au fur et à mesure, était incroyablement large et les bretelles de son tablier blanc ne résistèrent pas davantage. Celui-ci descendit lentement vers le sol et retomba à ses pieds. Elle arracha, d'un coup sec, la petite coiffe qui retenait ses longs cheveux blonds et secoua la tête pour donner du volume à ses cheveux.

    Elle regarda sa soeur en souriant puis elle s'adressa à moi :

    " Asseyez-vous, Alban. Mon père va arriver. "

    Elle saisit la bûche à deux mains et enfonça ses doigts dans le bois … CRAAACK ! …  il se fendit par le milieu sans la moindre résistance.

    Natacha jeta les deux morceaux de bois dans le feu, sans se soucier de nous, et se dirigea vers le hall.

    " J'appelle Papa ! " dit-elle.

    "  C'est pas la peine ! Je suis là ! "

    " Gilles ! "

    Je me précipitai vers mon ami.

    " Gilles ! " répétai-je.

    " Hola ! hola ! " s'exclama-t'il , " On dirait un enfant qui retrouve sa mère après la classe ! " dit-il en souriant.

    Il posa ses mains sur mes épaules, et nous restâmes un moment debout, sans rien dire.

    Puis, il rompit le silence :

    " Tu te demandes ce que tu fais ici ? N'est-ce-pas ? … Tu ne te souviens de rien ? … Non , bien sûr ! … Je vais tout te raconter, mais d'abord, mets toi à l'aise ! ".

    Au même moment, Adriana avait passé une main dans mon dos, l'autre sous mes jambes et me souleva sans effort. Elle me porta vers un fauteuil pour me poser dedans, délicatement. Puis, s'asseyant par terre, à ma droite, elle commença à me caresser les cheveux.
    Sa soeur, Natacha, me tendit un verre de cognac. Comme elle était debout à côté de moi, appuyée contre le fauteuil, je pouvais sentir l'ourlet de sa robe au_dessus de ma tête.  L'idée de sa petite culotte en dentelle blanche, prisonnière de ses énormes cuisses, si près de moi, m'excitai instantanément : je saisit le verre qui m'était tendu et baissai la tête pour ne pas rougir. Elle s'assit devant moi, à même le sol. Elle ota mes chaussures sans les délacer, puis, portant un doigt sur ses lèvres, me signifia de ne pas bouger. Comme elle commençait à me masser délicatement les pieds, j'interrogeai Gilles du regard. Il souriait :

    " Bon, te voilà à l'aise maintenant ! … Te souviens-tu du procès ? "

    " Du procès ? Quel procès ?"

    " Du tien, pardi ! "

    " Ben … Non ! "

    Gilles appela Irina. Tandis qu'il commençait à me raconter son histoire, j'entendais les pas de sa fille se rapprocher. Lorsqu'elle apparu enfin sur le pas de la porte, la mémoire me revint tout à coup :

    " L'audience ! Ce n'était donc pas un rêve ! "

    ___________________________________________________________________________________________

    more to come …

    #44966
    ratlaf
    Participant

    I know it's a lot of work to ask for, but would Fonk(anyone else) be able/willing to translate New Generation numbers 3-5 into english.  Thanks!

    #44967
    Fonk
    Participant

    I'll see what I can do, sir. 😉

    #44968
    ratlaf
    Participant

    Wonderfull!  Many Thanks.  ;D

    #44969
    Fonk
    Participant

    OK, part 3!

    New Generation Part 3

    You could make out the slate-grey roof of the Grampier Mansion through the branches of the stunted or leafless trees that lined the walls of the property. The great building had been at the heart of the family's history since the Crusades. It had been the object of great love; loss, too. Even envy. For the moment, it was undergoing a huge restoration project – it was easy to understand why, given the state of the walls.

    Besides the scaffolding covering part of the frontage, a few garrets, dotted here and there on the great dark expanse of the roof, allowed one to imagine the size of the property. It would have been tricky to describe the building as being from any particular architectural style. Since its construction, styles had come and gone like owners – chronologically! That was as much as you could say. The indescribable building cheerfully sat next to the fascinating beauty of the gardens and fountains that surrounded it.

    As we approached it, the imposing, sombre building seemed to melt around us. The roof, whose black form called to mind a bat ready to swoop on its victim, froze my blood.

    "Well, that's the Grampiers for you! They always have to go too far," I thought.

    The sound of the tyres on gravel told me that we had left the road, and I turned away from the mansion. Behind us a large wrought iron gate sank slowly into the great clouds of dust our passage was throwing up. The sparkle of the low sunlight on the iron coupled with the fiery dust dancing around the gate and the crackle of the gravel gave the scene a sinister air. I had the impression that I was going to meet the Devil himself.

    Adriana sounded the horn to signal our arrival and we drove forward a few metres. She threw me an amused glance whilst she drove around the traditional roundabout that these places all seem to have. When she saw the face I was making, she had to stop herself laughing. So much for hiding my discomfort!

    Once we were at the foot of the stairs that marked the entrance, the car stopped dead, also silencing the crackling of the flames of Hell. I got out quickly, just to take in a few lungfuls of fresh air. The wind was blowing harder than it had been. The leaves were rustling and branches struck the rusted metal of the scaffolding violently. The oldest trees, steadfast, contented themselves with stretching their foliage over my head whilst their sly shadows swooped around me. As I got out of the heavy atmosphere that had grown up in the car, I arrived in a place that was just as worrying. Finally I remembered its name: the Malemort Estate.

                                  …

    Adriana came up behind me and pressed her body to mine. I felt her breasts press heavily on my head.

    "Don't be scared!" she said. "It's only me!"

    Without saying anything else, she took me in her arms, climbed the stairs and then put me down. Then, smiling, she indicated the door with a tiny movement of her hand. I looked for the doorbell but did not find it as the door opened wide. If memory serves, I think my jaw dropped at the same time. A large young woman, an exact copy of Adriana, was standing next to the open door, sporting a huge smile. As I could not speak, Adriana made the introductions.

    "My sister, Irina! Irina, this is Alban Naudin, the – "

    "We've already met!" she said, laughing. As my eyes went wide, she smiled. "My father will tell you everything – but don't stand there! Come in!"

    The women asked me to follow them and I did so without a word.

    They crossed the hall with surprisingly small strides, their muscular thighs shackled in their short form-fitting dresses, their high heels clicking loudly on the marble tiles. I felt the shockwaves of their steps carry up to my shoulders. In fact, even when they stopped in front of the door that led to the living room, I was still shaking.

    Adriana pushed me into a huge room, richly decorated, where a fire was crackling. A chambermaid was crouching in front of the hearth. She was trying to get the fire going again by blowing on it. On seeing us, she stood up slowly.

    "Oh my God!" I cried. Adriana put a hand on my head, as if to reassure me.

    "May I present Natacha – my sister."

    Natacha, now upright, was facing me, one hand on her thigh, the other on a thick log that she was holding by the middle. She was a real goddess – just as muscular as her sisters, maybe even a bit bigger! She was wearing a small, figure-hugging black leather dress. It was so short you could make out her lacy underwear. Legs firmly planted, she kept her powerful quads contracted to highlight, if they needed to be, the muscles of her thighs. She had flexed her abdominals and was breathing in slowly to expand her chest. Her back, flaring as she breathed, was incredibly large and the straps of her white apron were not going to resist much longer. It slid slowly to the floor and pooled at her feet. She tore, in one smooth movement, the little bobble that was restraining her long blonde hair. She shook her head to breathe life into her hair. She looked at her sister with a smile and then spoke to me.

    "Sit down, Alban. My father will be here shortly."

    She took the log in two hands and dug her fingers into it – CRAAACK! – and it split in half without the slightest resistance. Natacha threw the two pieces into the fire and without a glance walked towards the hall.

    "I'll call Papa!" she said.

    "There's no need! I'm here."

    "Gilles!" I went toward my friend. "Gilles!" I repeated.

    "Goodness!" he exclaimed. "You sound like a little boy who's just seen his mother after his first day at school!" he said, smiling. He put his hands on my shoulders, and we stood there for a moment, saying nothing. Then he spoke.

    "You're wondering why you're here? Aren't you?" He paused. "Don't you remember anything? No, of course!" Another pause. "I will tell you everything, but first, make yourself at home!"

    At that instant, Adriana put one hand on my back and the other under my legs, lifting me effortlessly. She took me to an armchair and placed me in it delicately. Then, sitting on the ground at my right, she started to run her hands through my hair. Her sister, Natacha, was about to pass me a glass of Cognac. As she was standing next to me, pressed up against the chair, I could feel the hem of her dress above my head. The thought of her small white lace panties, prisoner of her enormous thighs, so close to me, excited me instantly. I took the glass she was holding and lowered my head so I wouldn't blush. She sat in front of me on the floor. She took me shoes off without undoing the laces and then, putting a finger to her lips, signalled me that I shouldn't move. When she started to delicately massage my feet, I shot Gilles an interrogatory glance. He smiled.

    "Well, now you've made yourself at home!" He paused. "Do you remember the trial?"

    "The trial? What trial?"

    "Yours, of course!"

    "Erm… no."

    Gilles called Irina. While he started to tell me the story, I heard the steps of his daughter approaching. When she finally appeared in the doorway, the memory came to me.

    "The hearing! So it wasn't a dream!"

    #44970
    scat
    Participant

    Thanks for this new translation.

    #44971
    mikazuki
    Participant

    (Just a little note: you give your ladies such very lovely names)

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