[scat]

hi !
Well, it's the fourth part of this story .
Let me know if you like it and if you want it to continue.
Let me know if you don't like it too.
bye.

__________________________________________________________________________________________
En une fraction de seconde, je revit tout le déroulement de l'audience.

…

"Faites venir le premier temoin à la barre!"

l'avocat se tourna vers l'officier chargé de faire entrer les temoins en souriant. Celui-ci s'avançait vers la porte et l'ouvrit en grand. Immédiatement, son regard se figea. Il resta bouche bée un moment, immobile, puis sans quitter le témoin du regard recula contre le mur pour le laisser passer. Tandis qu'il s'aplatissait contre les moulures qui ornaient les murs, on entendit le bruit caractéristique d'une paire d'escarpins sur le sol en marbre. Cela attira l'attention de tous.

"Il a jamais vu de filles !" pensai-je en regardant le policier.

Lorsque le témoin apparut enfin sur le pas de la porte, tous les regards s'étaient déjà tournés vers elle. Je ne peux pas certifier que nous la regardions tous, car moi-même, je ne pouvais pas la quitter du regard.

"Mon dieu!"

On aurait pu entendre une mouche voler mais je crois que même les mouches s'étaient tues.

Elle s'avança d'un pas et marqua un temps d'arrêt.

Une grande blonde aux jambes interminables, campait, les bras ballants, sur le pas de la porte. Elle était parée d'une magnifique poitrine enveloppée dans une robe rouge …courte…très courte.
Ses grands yeux bleus parcourirent la salle et son regard s'arrêta sur moi. J'aurais voulu baisser la tête car il m'était difficile de soutenir son regard, mais je ne pouvais pas!

J'étais impressionné… non … hypnotisé!
 
Flanquée de hauts talons aiguilles, elle devait mesurer environ deux mètres vingt et, à en juger par sa musculature, peser dans les 250 kilos. Ses larges épaules retenaient des bras énormes dont les muscles captaient les reflets des luminaires. Ses deltoïdes étaient comme deux boules de bowling accrochées à sa vaste poitrine musculeuse. Son dos large et puissant accentuait la finesse de sa taille et la rendait incroyablement sexy: d'autant que sa robe était coupée pour épouser les moindres détails de son anatomie. Elle était d'un rouge vif éclatant, d'un fin velours délicat: idéale pour capter harmonieusement ombres et lumières et mettre en valeur ses puissants abdominaux. A peine assez longue pour cacher ses dessous, elle était sufisamment courte pour exhiber l'énorme masse de muscles de ses quadriceps contractés. Comme l'officier venait de fondre littéralement sur le sol, je trouva sa tête ridiculement petite comparée aux mollets gonflés de la jeune femme.

Elle ouvrit sa bouche, pulpeuse comme une fruit bien mûr et inspira lentement. Sa poitrine gonflait lentement sous l'effet de l'air qui remplissait ses poumons, le tissu de sa robe se tendant au fur et à mesure. Bientôt, un claquement signala que la robe n'irait pas plus loin. Sa poitrine gonflait encore, obligeant ses seins à chercher, au dehors, la place qui manquait sous le tissu. Elle porta sa main à la bouche, paume en l'air. Puis elle claqua un baiser et souffla lentement dans ma direction. J'entendis, autour de moi, la foule qui expirait et essayait de reprendre son souffle.

Des milliers de questions me traversèrent l'esprit simultanément mais celle qui revenait le plus souvent c'était: "Pourquoi moi ?"

Elle sentit le policier allongé par terre et jeta un coup d'oeil à ses pieds. Toute la salle, j'en suis sûr, attendait avec impatience la réaction de la jeune femme. A mon grand étonnement, elle me regarda encore. Cette fois-ci, elle affichait un sourire amusé:

"oh! le petit bonhomme! Il est tombé!"

En prenant soin de garder les jambes jointes et bien tendues, elle descendit son buste lentement, sans me quitter du regard. Elle chercha à tatons d'une main tandis qu'elle gardait un bras en arrière, à l'horizontale pour garder l'équilibre. Elle agrippa l'homme par le col, ensuite, elle se redressa, me regardant encore, aussi lentement qu'elle s'était baissée. Inexorablement, elle soulevait avec elle le corps inerte de l'officier. La sensation de puissance qu'elle devait éprouver était si forte que nous en étions tous irradiés. Je ressentais moi-même quelques tremblements dus à l'excitation. Pas un bruit ne se fit entendre, pas un commentaire …rien. Pourtant, lorsqu'elle fut redressée, elle tenait l'homme à bout de bras, les pieds balançant à cinquante centimètres du sol. Elle s'avança jusqu'à ma hauteur et déposa le corps sur le siège à côté du mien. Des sièges, il y en avait partout! Mais, je ne fus pas étonné quand elle s'arrêta à côté de moi. J'étais aussi rouge que sa robe! Je ne sais pas pourquoi. Peut-être, parce que pendant toute la scène, j'avais oublié de respirer ?!

Elle jeta un oeil au juge.

Pétrifié, la main tremblante, il tenait encore son bras tendu, indiquant la porte par laquelle elle était entrée. Il essaya de prononcer quelques mots mais sans succès. Alors, la main hésitante, il saisi un verre d'eau et le porta à sa bouche pour boire. Les flots du précieux liquide se précipitaient, au gré des trépidations, sur ses lèvres ou sur les documents officiels. Il bafouilla quelque chose d'incompréhensible puis se résigna à ne pas parler. Il baissa les yeux pour fuir les regards et tout en essayant de sauver des eaux les documents qui pouvaient l'être, il l'invita à se présenter à la barre, d'un geste de la main.

Elle se redressa en passant ses mains sur sa nuque pour donner du volume à ses longs cheveux blonds. Ses énormes biceps se contractèrent juste sous mes yeux. J'étais tellement près que je pouvais presque entendre le bouillonnement du sang qui se précipitait dans ses veines. J'avança ma main pour toucher son muscle engorgé puis me retint au dernier moment. Comme je la voyais partir, je poussai un soupir de désespoir.

                …

" Déclinez votre identité, s'il vous plaît."

" Irina Startova !"

" Adresse? profession? "

" 94, rue des quatres rois, masseuse ! "

Un grondement s'éleva dans la salle d'audience, amplifié par l'acoustique de la pièce:

"Oooooooooooh !!"

Nul ne resta indifférent à l'annonce qui venait d'être faite. Elle était masseuse ! Les hommes mariés essayaient de mémoriser l'adresse discrètement pour prendre rendez-vous. Les célibataires, ou les plus hardis, avaient sorti des calepins pour ne pas oublier. Seul quelques uns, horrifiés par l'impressionante musculature d'Irina, faisaient d'étranges grimaces pour manifester leur dégoût.

"Nous vous écoutons!" déclara le juge "… d'autant plus que votre témoignage est capital selon les dires de maître Pollace."

L'avocat esquissa un sourire. Il regarda Irina et acquiessa d'un hochement de tête, lui indiquant de commencer sa déposition.

Elle me regarda en souriant puis se tourna vers le juge:

"Bien! Avant toute chose, laisser moi vous dire qu'Alban … je veux dire M. Naudin, est innocent !"

"Laissez nous en décider !" interrompit le juge. "Continuez !"

"Très bien! A l'heure où il est censé avoir commis le vol, Alban … je veux dire M. Naudin, était avec moi !"

"Pardon ?" s'exclama le juge. Il avait posé les deux mains sur la table, les coudes levés et le cou tendu vers l'avant, pour être sûr de bien entendre la réponse. S'il avait regardé vers moi, il aurait certainement vu que j'étais aussi surpris que lui. Mais il avait les yeux rivés sur Irina.
Maître Pollace me posa la main sur l'épaule : "N'ayez pas l'air si surpris, mon garçon!". Irina poursuivit:

"Oui, Alban … je veux dire…"

"Oui! Oui!" interrompit à nouveau le juge. "…Appelez le Alban si vous voulez et revenons au soir en question!".

"C'est très simple, nous avons passé la nuit ensemble jusqu'au petit matin."

Cette fois-ci, le juge et moi nous exclamions en même temps :

"Quoi ??"

Le juge nous dévisagea tour à tour elle et moi, puis son regard s'arrêta sur moi:

"Vous avez l'air étonnamment surpris jeune homme!… et puis, pourquoi n'avoir pas parlé de ce témoignage capital ?"

"Je… Je …"

" Il ne voulait pas que cela se sache !" répondit Irina. " Et puis, j'avais promis de ne pas en parler. Ce qui explique sa surprise."

" Et pourquoi diable faire autant de mystère sur votre relation ?"

" Je ne sais pas! Demandez le lui! … Enfin, j'ai quand même ma petite idée! Je vais vous expliquez."

Irina se tourna vers moi et me fit signe d'approcher. Le juge s'empressa de commander:

" Dépêchez vous jeune homme!… Allez … Allez!"

Je me leva et m'approcha d'elle.
Lorsque je fus suffisamment près, elle me souleva par la taille pour me poser entre elle et le juge. Elle me tourna, sans que je puisse faire le moindre geste, de sorte que le juge et l'assistance puissent nous voir.

Le juge fit un mouvement de tête interrogateur. Alors Irina se colla contre moi. Elle posa une main sur ma tête puis posa l'autre sur la sienne pour signifier notre différence de taille.

"Vous comprenez ?" dit-elle "… Connaissez-vous beaucoup d'hommes qui se sentiraient à l'aise dans ces conditions ?"

Je me sentis ridicule, humilié et tentai quelquechose :

" C'est faux ! Archi-faux ! Vous n'allez pas croire çà ?"

Elle garda une main sur ma tête, avec l'autre, elle me couvrit la bouche en prenant soin de ne pas couvrir mes yeux pour que je profite du spectacle.

" Tais toi, chéri ! C'est trop tard ! tout le monde est au courant !"

Elle regarda le juge.

"Ce qu'il déteste le plus, c'est çà !"

Disant cela, elle me saisit par un poignet et leva son bras vers le plafond. En une fraction de seconde, je me retrouva, pendu par le poignet, mes pieds balançant à soixante-dix centimètres du sol. Elle se tourna vers l'assistance, m'entraînant avec elle et augmentant du même coup, l'amplitude de mes mouvements. Mais mes balancements furent de courte durée. De sa main libre, elle me pris par la nuque et colla mes lèvres contre les siennes. Ce fut notre premier baiser. J'en avais tellement rêvé depuis son apparition dans la pièce que je lui saisis, moi aussi, la nuque et m'abandonnais à mes pulsions les plus primales. Notre étreinte dura si longtemps que je commençais à m'étouffer. J'essayai de me décoller d'elle mais ce fut en vain : elle me tenait avec une telle force que je m'épuisais à lutter. Je pris conscience qu'elle tenait ma vie entre ses doigts alors je pris peur et commençai à gesticuler. Peine perdue ! Elle faisait fi de mes efforts en souriant. Je me résignai lorsque mes forces me lachèrent et des larmes coulèrent le long de mes joues. C'est à ce moment qu'elle me relacha. J'ouvrai largement la bouche pour permettre à l'air de s'engouffrer dans mes poumons. Je ne pouvais penser à rien d'autre qu'à vivre. Pendant que je reprennais mon souffle, sans pouvoir articuler le moindre mot, elle me pris dans ces bras comme un bébé et me chuchota à l'oreille:

" Pas un mot, sinon …"

Elle n'eut pas besoin de finir sa phrase. Elle me serra contre elle si fort que je crus que tous mes os allaient craquer. Ma respiration en fut coupée. A nouveau, j'ouvrais grand la bouche mais cette fois l'air ne pouvait pas passer. Je commença à devenir tout rouge.

Irina continuais à sourire au juge sans la moindre sensation de fatigue tandis que j'étais en train de mourir étouffé dans ces bras. En attendant une réaction du juge, elle maintenait sa pression. Elle me balançait comme un petit bébé et de temps à autre me déposait un petit baiser sur le front. J'étais écarlate. Irina relacha doucement la pression et je reprenais mon souffle par spasmes irréguliers comme quand on à trop pleuré.

" Regardez … " dit-elle " … comme il est honteux ! Il est tout rouge. Il sanglote. Pauvre chéri !"

Le juge se leva.

" Je crois que j'en ai assez vu ! M. Naudin vous êtes relaxé ! Greffier ! Faites le néscessaire …".

Dans la salle, personne n'avait bougé. Dans le plus grand silence, Irina traversa la salle d'audience me tenant dans ses bras et sortit.
…

Je regardai Gilles anxieux :

" Je me souviens de l'audience ! … mais pourquoi un procès ? … Pourquoi ? "

_________________________________________________________________________________________

… more to come …

[rodman]

Hello Scat, ;D
I love your fiction(God I wish I could read Frech. I hope someone can translate your stories for the rest of us.)
and also your artwork.
Plase continue the great work.
Rodman 8)

[Anonymous]

Thanx for the 4 chapters fo this story:)

[msc827]

Great story, so far!  Please continue!
A little confusing in part-4 when the setting changes to a courtroom; & a bit surprized that Alban has forgotten this, since Irina made such an impression on him (she's so big, she'd make a lasting impression on anyone!), but I'm sure you'll explain this as the story progresses.
Very sorry you can't write in English, but thankful that Bablefish does a fair job in interpreting…
And love the descriptions of your female characters:  over 7-ft tall, weigh more than 250-kilos… I'm anxious to see where this leads!  Hope you create some illustrations along the way.

[Fonk]

Mais tu dois continuer! Il me faut savoir ce qui va se passer! 😉

[Fonk]

Here's part 4!

In a fraction of a second, the memory of the hearing came flooding back to me.

…

"Bring in the first witness!" The lawyer turned to the official charged with the task of bringing the witnesses in, and smiled. He went towards the door and threw it wide open. Immediately, he froze. He stood there, slack-jawed, for a moment. Then, without looking away from the witness, he stood back against the wall to let the person pass. While he flattened himself against the mouldings lining the walls, you could hear the characteristic sound of pumps on the marble floor. Everyone turned to look.

"He's never seen a real live girl!" I thought, looking at the officer.

When the witness finally appeared in the doorway, everyone was already looking at her. Well, I couldn't tell if everyone was looking at her, because I was too.

"Good Lord!"

You could have heard a pin drop, though I think even the pins would have been stunned into silence. She took one step forward, and then stopped.

A tall blonde with endless legs stood, arms dangling, framed by the door. She was adorned with a magnificent chest, which was covered by a short – very short – red dress. Her big blue eyes swept the room until she was looking right at me. I wanted to lower my head as it was difficult to hold her stare, but I couldn't do it! I was impressed… no. I was hypnotised!

Armed with her high heels, she must have been about seven foot two and, judging from her musculature, weigh around 250 kilos. Her broad shoulders kept her enormous arms in check – her muscles glowed in the light. Her deltoids were like two bowling balls stuck to her vast, muscly chest. Her large and powerful back accentuated the slightness of her waist, making her incredibly sexy. Or maybe it was because her dress was cut to show off every detail of her anatomy. It was made of scarlet velvet: ideal for displaying light and shade, showing off her powerful abdominals. Just long enough to hide her underwear, it meant that the enormous mass of muscle that were her flexed quads were totally on view. The officer had just fainted, and I noticed that his head looked ridiculously tiny compared to the woman's inflated calves.

She opened her mouth, fleshy like a well-ripened fruit, and breathed in slowly. Her chest inflated slowly as the air rushed into her lungs. The material of her dress stretched too. Soon, a creaking sound signalled that the dress wasn't going to take it any more. Still her chest inflated, forcing her breasts to look for the space that was so lacking under the fabric. She put a hand to her mouth, palm upwards. Then she blew a kiss in my direction. I heard the sound of the crowd trying to get its breath back all around me.

Thousands of questions were running through my head at once, but the one that cropped up most often was "Why me?"

She saw the official lying on the floor and looked at his feet. The whole room was, I'm sure, waiting impatiently to see how she would react. To my great surprise, she looked back at me. This time, she was smiling amusedly.

"Oh! The little man! He's fallen over!"

Taking care to keep her legs straight, she leaned over slowly, never once looking away from me. She searched the floor with a hand whilst keeping her other arm behind her to keep her balance. She took the man by the collar and stood up, just as slowly as she'd leaned over, still looking at me. Inexorably she stood, holding the limp body of the officer. The sensation of power she gave off was so strong that we were all bathed in it. I felt myself trembling a little with excitement. There wasn't a noise, not a word… nothing. However, now she was standing upright, she held the man out at arm's length, his feet dangling half a metre from the floor. She came up to me and placed his body on the seat next to mine. There were seats everywhere, though! I wasn't totally surprised when she stopped next to me. I was as red as her dress! I don't know why – maybe it was because, during all of the little scene, I had forgotten to breathe?!

She looked at the judge. Petrified, the judge's arm was still indicating the doorway through which she had just arrived, his hand trembling. He tried to say a few words… unsuccessfully. So, with his trembling hand, he grabbed a glass of water and brought it to his lips. Drips of the precious liquid spattered on his lips and the court records on his desk. He stuttered something incomprehensible for a few seconds before lowering his eyes to ignore everyone looking at him, trying to save the documents that could be saved. Then he invited the woman to the bar with a hand gesture.

She stood up again, running her hands up her neck, throwing her long blonde hair out. Her enormous biceps flexed just beneath my eyes. I was so close that I could almost hear the gurgling of the blood in her veins. I moved my hand forward to touch the engorged muscle, but stopped myself at the last minute. As I saw her leave, I sighed dejectedly.

                …

"State your name, please."

"Irina Startova!"

"Address and profession?"

"94, rue des Quatre Rois – that's Four Kings Road – masseuse!"

The audience gasped, amplified by the room's acoustics: "Oooooooooooh!!"

Everyone reacted to the announcement that had just been made. She was a masseuse! Married men tried to discreetly memorise the address so that they could book an appointment. The single men, or the more daring, got their diaries out. Only a few, horrified by Irina's impressive musculature, were grimacing strangely to show their disgust.

"We're listening!" the judge declared. "… especially as your testimony is vitally important, according to Mr. Pollace."

The lawyer gave a faint smile. He looked at Irina and nodded his head, indicating that she should start her account. She smiled at me, and then turned to the judge.

"OK! First of all, I must tell you that Alban – I mean, Mr. Naudin – is innocent!"

"We'll decide that matter!" the judge interrupted her. "Continue!"

"Alright then! At the time he is supposed to have committed the robbery, Alban – I mean, Mr. Naudin – was with me!"

"Sorry?" the judge exclaimed. He had put both hands on his desk, elbows lifted and neck leaning forward, to make sure that he had heard her response. If he had looked at me, he would certainly have seen that I was as surprised as he was. His eyes, though, were fixed on Irina.

Mr. Pollace put a hand on my shoulder: "Don't look so surprised, my boy!"

Irina continued. "Yes, Alban – I mean – "

"Yes, yes!" the judge interrupted again. "Call him 'Alban' if you wish and let's get back to the night in question!"

"We spent the night together until the early hours of the morning. And that's a fact."

This time, the judge and I spoke at the same time: "What?!"

The judge looked from Irina to me and back, then settled on me. "You seem rather surprised, young man! And why did you not mention this before?"

"I – I…"

"He didn't want anyone to know!" Irina replied. "And I'd promised him I wouldn't say anything. Which is why he's so surprised."

"But why the devil were you trying to hide your relationship?"

"I don't know! Ask him… although, I do have a little theory on the subject. Allow me to explain." She turned to me and beckoned me to her.

"Hurry up, young man! Quickly, now!" the judge commanded.

I stood up and went towards her. When I was close enough she lifted me up by the waist and put me down between her and the judge. She turned me round, not allowing me to move, so that the judge and the audience could see us both. The judge cocked his head sideways, like a dog curious about something. So Irina pressed herself against me. She put a hand on my head and then put the other on her own, to show off our difference in height.

"Do you understand?" she said. "Do you know many men who would be fine with this?" I felt ridiculous, humiliated even. So I tried something.

"It's not true! Totally untrue! You're not going to believe this, are you?" She kept one hand on my head and covered my mouth with the other, taking care not to cover my eyes so that I could see everything.

"Quiet, honey! It's too late! Everyone knows!" She looked at the judge. "He hates this more than anything else in the world."

On saying that she took me by the wrist and lifted her arm towards the ceiling. In a fraction of a second I found myself hanging by the wrist, my feet dangling in the air some seventy centimetres from the floor. She turned towards the audience, carrying me with her and shaking me like a rag doll. It didn't last long. With her free hand, she took hold of my neck and kissed me. It was our first kiss. I wanted to kiss her so much since I first saw her that I also grabbed her neck and abandonned myself to my most primal impulses. Our embrace lasted so long that I started to suffocate. I tried to get free but without success: she was holding me so tight that I got tired trying to fight. I realised that my life was in her hands so I started to gesticulate wildly. It was no use! She laughed at my efforts. I resigned myself to my fate: as my strength left me, tears ran down my cheeks. It was then that she relaxed her hold. I opened my mouth wide to get air back into my lungs. I couldn't think about anything other than living. As I got my breath back, unable to speak, she took me in her arms like a baby and whispered in my ear.

"Not a word, otherwise…" She didn't need to finish her sentence. She hugged me so tightly that I thought all my bones would crack. She cut off my circulation. Once again I opened my mouth wide but this time the air couldn't get in. I started to go red.

Irina continued to smile at the judge, not showing the slightest bit of fatigue, whilst I was dying of suffocaton in her arms. She kept up the pressure as she waited for a reaction from the judge. She rocked me like a baby and kissed my forehead from time to time. I had gone scarlet. Irina relaxed her pressure occasionally, slightly, and I breathed in irregular spasms, making it look like I had cried too much.

"Look," she said. "He's so ashamed! He's gone all read. He's sobbing. Poor baby!" The judge stood up.

"I think we've seen enough! Mr. Naudin, you are free to go. Clerk! Do the necessary…"

Nobody in the room had moved. In the most total silence, Irina walked through the courtroom, holding me in her arms, and left.

…

I looked anxiously at Gilles.

"I remember the audience! But why had there been a trial? Why?"

[ratlaf]

Thank you very much Fonk for translating these!!! ;D

[scat]

quick translation . i'm impressed.
thanks a lot.

[Author]

Posts